Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie - Type: Cancer du poumon non à petites cellules avancé
Merck KGaA MAJ Il y a 4 ans

Étude MS200647_0037 : étude de phase 2, évaluant l’efficacité du bintrafusp alfa par rapport au pembrolizumab, comme traitement de première ligne, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé exprimant PD-L1. Le cancer du poumon non à petites cellules est le plus fréquent, il représente 85-90 % de l'ensemble des cancers du poumon. Il prend habituellement naissance dans les cellules glandulaires situées dans la partie externe du poumon et porte le nom d’adénocarcinome. Le traitement de référence comprend la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. L’immunothérapie est utilisée pour traiter un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique après qu’il ait cessé de réagir à la chimiothérapie ou à un traitement ciblé. Le bintrafusp alfa est une immunothérapie conçu pour cibler simultanément deux voies immunosuppressives couramment utilisés par les cellules cancéreuses pour échapper au système immunitaire. Le traitement vise à augmenter l'efficacité au-delà de celle obtenue avec des thérapies individuelles ou des combinaisons de thérapies individuelles. le pembrolizumab qui est un anticorps (monoclonal) anti-PD1 bloquant le mécanisme de protection des cellules cancéreuses et permet ainsi au système immunitaire de les détruire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du bintrafusp alfa par rapport au pembrolizumab comme traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé exprimant PD-L1. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du bintrafusp alfa toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 47 mois.

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